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CODE D'ÉTHIQUE

1. Préambule
Le sexologue ne pouvant être compétent dans tous les domaines des thérapies sexuelles possibles, il se sera spécialisé dans l’un ou plusieurs des domaines sexologiques.

Le sexologue clinicien francophone membre de l’ASCLIF a :

- soit une formation initiale connexe à la sexologie doublée d’une formation en sexologie, une formation en sexologie clinique et une implication dans un travail personnel sur soi.


- soit une formation universitaire complète en sexologie y compris une formation dans le domaine clinique.


Le sexologue clinicien est un thérapeute qui travaille en fonction de ses compétences reconnues par l’ASCLIF en fonction de la profession initiale et des formations sexologiques complémentaires et qui travaille de manière interdisciplinaire si la situation l’exige.

Le sexologue clinicien membre de l’ASCLIF, s’il a déjà une profession de base et / ou faisant partie d’une association professionnelle, est déjà lié par le code d’éthique de cette profession initiale.

Le Code d’éthique de l’ASCLIF sert en premier lieu à orienter les membres dans leurs responsabilités dans leurs pratiques sexo-cliniques, de formation, de recherche et de témoignage juridique éventuel.

Il est remis à chaque nouveau membre et signé par lui et un membre du Conseil d’Administration.

En devenant membre de l’ASCLIF, le sexologue clinicien s’engage, en signant, à respecter les règles énoncées.

Il n’est autorisé qu’aux titulaires de faire état de leur appartenance à l’ASCLIF.

Ils pourront par ailleurs rendre accessible un résumé du Code d’Éthique aux usagers. Le résumé affichable à leur gré, leur sera adressé en même temps que leur titularisation.

En troisième lieu, ce code d’éthique sert à la Commission d’Éthique de l’ASCLlF à faciliter le choix des mesures à prendre dans le cas de manquements déontologiques de ses membres.

2. Règles d’éthique


2.1. Engagements envers le public ou la société
Le sexologue clinicien s’engage à promouvoir la qualité de l’information, de l’éducation, de la formation, de la clinique et du perfectionnement dans le domaine sexologique.

Il s’engage à respecter la véracité dans la recherche, l’enseignement et la publication.

Le sexologue clinicien doit s’abstenir de promesses irréalistes concernant les succès de traitements et de consultations.

Il n’indiquera pas de façon trompeuse ses formations, titres ou expériences.

Le sexologue clinicien n’exercera pas d’activité professionnelle s’il a consommé de l’alcool, de la drogue ou des médicaments de manière excessive.

Le sexologue clinicien assurera sa propre formation continue afin de développer ses connaissances et compétences.
 
2.2. Responsabilité et compétence
Le sexologue clinicien est seul responsable de son activité professionnelle dans le domaine de la sexologie.

L’évaluation des problèmes (énoncés par les patients) à traiter est fait par le thérapeute en fonction de sa formation sexologique et de sa profession de base, s’il y en a.

Il évaluera si les problèmes évoqués relèvent de sa compétence.

Si le patient lui est adressé par un collègue, il fera son évaluation propre avant de commencer une thérapie.

Si nécessaire, le sexologue clinicien collabore de manière interdisciplinaire avec des collègues, qui ont d’autres formations de base, en fonction du bien-être des patients.

Le sexologue clinicien appliquera des méthodes thérapeutiques qui sont suffisamment connues scientifiquement et qui ne relèvent pas de croyances.

2.3. Établissement et maintien de la relation professionnelle
Le sexologue clinicien doit respecter les valeurs culturelles, religieuses et morales des personnes qui s’adressent à lui et s’abstenir d’imposer ses propres valeurs y compris sexuelles.

Après évaluation approfondie des problèmes énoncés par le patient, le sexologue clinicien informe le patient du procédé thérapeutique et du cadre. Il l’informe de la thérapie, du coût des séances, du mode de payement des séances manquées et du remboursement éventuel par l’assurance.

Le thérapeute est tenu à répondre aux questions des patients concernant ses formations, compétences et questions éthiques.

Le sexologue clinicien doit respecter la liberté du patient de s’adresser en tout temps à un autre thérapeute.

Le sexologue clinicien s’engage à respecter la dignité et l’intégrité des patients et à ne pas abuser du désarroi ou de la relation de dépendance ou d’ignorance des patients de manière financière, sexuelle ou autre.

Le sexologue clinicien n’est autorisé à pratiquer des activités professionnelles impliquant un examen ou un contact physique seulement s’il a une formation professionnelle correspondante.

Le sexologue clinicien s’abstient de tout comportement d’ordre sexuel avec ses patients et ceci encore au moins pendant 2 ans après la fin de la thérapie.

2.4. Confidentialité des données
Le sexologue clinicien veille à la confidentialité des données et informations pendant et après la thérapie.

Il ne consentira pas à affirmer ou infirmer d’avoir ou ayant eu en thérapie telle ou telle personne.

Les informations confidentielles d’un patient ne doivent pas être communiqués à son ou sa partenaire sans le consentement du premier.

Lorsque la transmission d’informations est exigée de droit et ordonnée par une autorité compétente, les personnes concernées en seront averties et les motifs communiqués.

Un accord écrit est à demander avant toute utilisation d’éléments confidentiels à des fins de recherche ou d’enseignement et l’identité des patients est à camoufler.

Les dossiers concernant les patients doivent être inaccessibles à des tiers et être détruits au plus tard après 10 ans.

2.5. Recherche
Le sexologue clinicien veillera dans ses recherches scientifiques au respect de la dignité des personnes impliquées et si nécessaire camouflera leur identité.

La personne impliquée dans une recherche doit pouvoir librement consentir ou non à sa participation. Elle donnera son accord par écrit.

La personne impliquée dans une recherche doit pouvoir se retirer à tout moment de la recherche.

2.6. Co-responsabilité concernant l’éthique professionnelle de l’ASCLIF et de ses membres
- En cas de conflits entre membres ou organes de l’ASCLIF, les membres sont tenus à s’adresser au Comité d’Éthique en tant qu’organe de conciliation avant d’emprunter la voie judiciaire ou de recourir à la voie publique.

3. Les sanctions
En cas de manquement au Code d’Éthique de l’ASCLIF, la Commission d’Éthique peut prononcer les sanctions suivantes contre ses membres :

Le blâme
la suspension pour une période donnée l’exclusion définitive de l’association.
Un recours est possible auprès de la Commission de Recours de l’ASCLIF.

 

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